Passer aux protections menstruelles écologiques

Les premières règles apparaissent généralement aux alentours des 13 ans et se poursuivent jusqu’à la ménopause, qui survient en moyenne autour de 51 ans.
Les femmes ont donc leurs règles durant trente-neuf ans, soit 500 fois avec des cycles de 28 jours en moyenne.
Durant leurs règles, les femmes utilisent environ 22 tampons ou serviettes. Ce qui fait donc un total de 22 x 500 = 11 000 protections hygiéniques.
Autrement dit, 11 000 protections menstruelles achetées, utilisées, jetées, mais non recyclées.

Vous n’êtes certainement pas passée à côté de la polémique au sujet des protections jetables et de leur composition toxique.
En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a réalisé de nombreux tests afin de dresser une liste exhaustive des substances toxiques qui sont aujourd’hui présentes ce type de protection menstruelle.

La composition douteuse des protections externes jetables

Les serviettes hygiéniques jetables sont faites de matériaux macromoléculaires que l’ANSES a classés en trois catégories dans son rapport publié sur le sujet en 2016 et révisé en 2019.

Ainsi, on y retrouve :

• Des matériaux cellulosiques, d’origine naturelle et dérivés du bois qui subissent souvent un traitement chimique
• Des synthétiques de type polyoléfines et le polymère superabsorbant.
  Ces mêmes études ont la présence de nombreuses substances chimiques dans les serviettes et protège-slips comme :
• Les phtalates, des perturbateurs endocriniens qui peuvent avoir des effets nocifs sur la fertilité ou encore sur le développement du fœtus.
• Des pesticides interdits en Europe ont également été trouvés dans plusieurs produits, comme le lindane, le quintozène et le hexachlorobenzène.

Sans oublier le glyphosate, dont des traces ont été révélées y compris dans la composition des protections intimes dites bio.
Pour rappel, le glyphosate est un herbicide très controversé, et classé “cancérogène probable” par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS depuis 2015.

Zoom sur la composition toxique des tampons

Que savez-vous de la composition des tampons ?

Contrairement aux idées reçues, la plupart des tampons non bio ne sont pas faits de coton, mais de matières synthétiques mélangées à de la viscose et au coton.
Il s’agit généralement de pins dont la cellulose est extraite, une matière semblable au coton. Le problème ici réside dans l’utilisation d’engrais et de pesticides pour les faire pousser.
Ainsi en utilisant des tampons jetables, vous laissez pénétrer des phtalates, dont un DEHP, supposé cancérigène et interdit par l’Union européenne, dans votre intimité.

Ce n’est pas tout ! Comme il s’agit d’arbres, le résultat donne une matière marron blanchie par la suite afin de la rendre immaculée. Comme vous pouvez vous en douter, les industriels veillent à commercialiser une image de pureté au détriment de la santé des consommatrices.
Pour arriver justement à ce blanc pur, des agents chlorés sont utilisés et la réaction chimique à l’origine produirait des dioxines et furanes (des substances chimiques toxiques) dans l’environnement, mais aussi dans le tampon.
Ces dioxines pourraient provoquer des problèmes de fertilité et dérégler le système hormonal.

La question que vous vous posez à présent est comment vous protéger de tout ça ?

C’est simple : envisagez une transition vers des protections écologique et respectueuse de l’environnement et de votre corps.
À ce propos, voici 3 bonnes raisons de bannir les protections hygiéniques jetables

Comme expliqué en amont, l’usage répétitif de ces produits nocifs peut avoir des répercussions graves sur votre santé et l’environnement.
D’autant plus que le coût des protections jetables est une charge fixe à laquelle il vous faudra prévoir un budget. À ce sujet, une femme dépensera dans sa vie entre 1500 et 2000 euros pour ses protections jetables. Énorme !

Or, faire le choix d’utiliser des protections menstruelles écologiques permet de :

• Préserver sa santé ;
• Réduire ses déchets ;
• Faire des économies.

La transition vers des protections menstruelles écologiques vous tente ? Vous vous demandez quelles sont vos options ? Découvrez votre guide de passage aux protections réutilisables.

Détendez-vous, vous n’allez pas vous retrouver à recycler des t-shirts en coton bio. Il existe aujourd’hui des protections féminines bio, écologiques et réutilisables dotées d’un grand pouvoir d’absorption.

Pour les adeptes des protections menstruelles externes :
Vous avez le choix entre la culotte ou tanga menstruel et la serviette hygiénique lavables.
Vous pouvez trouver sur le marché des culottes confortables ou encore très sexy, mais qui restent néanmoins très absorbantes.
Il existe des serviettes hygiéniques lavables dans des couleurs ou des motifs très sympas et qui vous offrent une protection optimale.
Ces deux options utilisent une technologie très pointue afin de s’adapter à votre flux et absorber tous les liquides. Adieu les taches indésirables.

Pour les adeptes des protections menstruelles internes :
Vous avez le choix entre la fameuse Cup (coupe) menstruelle en silicone, les éponges tampons sans ficelle.
Découvrez sans plus tarder La DivaCup est une coupe menstruelle réutilisable et 100% hygiénique qui vous garantira une protection sans fuite pendant de longues heures. Facile à utiliser, à nettoyer et à transporter.

Si vous préférez que le liquide de vos règles soit absorbé et non pas contenu dans la Cup, optez pour les petites éponges douces et souples, JoyDivision soft tampons
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